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Haïti - Reconstruction : Premier forum des affaires sur la reconstruction d’Haïti
16/06/2010 13:45:50

Les 7 et 8 octobre 2010 se tiendra à Montréal, à l’hôtel La Plaza Holiday Inn le 1er Forum des affaires Québec-Haïti sur la reconstruction d’Haïti.

RÉSUMÉ DE L’AVANT- PROJET- Montréal, le 15 juin 2010.

Contexte général

Le 12 janvier 2010, la République d’Haïti a été dévasté par un séisme de 7.3 sur l’échelle de Richter. Selon l’ONU, cette catastrophe naturelle est « la plus grave à laquelle les Nations unies ont eu à faire face en raison des dégâts causés par la secousse aux services de l'État haïtien et aux ONG internationales présentes sur place ». Le bilan est effroyable : entre 250.000 et 300.000 morts, plus de 300.000 blessés et 1,3 million de sans-abris, selon l’ONU et les autorités haïtiennes.

Le séisme du 12 janvier 2010 a frappé Haïti au cœur de sa capitale, Port-au-Prince, et les villes de Léogâne, Jacmel et Petit Goâve. Les dommages et les pertes, dont on mesure chaque jour davantage l’ampleur, sont estimés à près de 8 milliards de dollars US, selon l’évaluation des pertes et des dommages produites au cours des dernières semaines.

L’impact économique du séisme

En plus du tragique impact humain du 12 janvier 2010, la valeur totale des dommages et des pertes causés par le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est estimée à 7,9 milliards de dollars ce qui équivaut à un peu plus de 120 % du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2009. C’est la première fois que le coût d’un désastre est aussi élevé relatif à l’économie d’un pays.

La plupart des dommages et pertes ont été subis par le secteur privé (5,5 milliards de dollars, soit 70 % du total), tandis que la part du secteur public s’élève à 2,4 milliards de dollars soit 30 %.

La valeur des actifs matériels détruits, entre autres les unités de logement, les écoles, les hôpitaux, les bâtiments, les routes et les ponts, les ports et aéroports - a été estimée à 4,3 milliards de dollars (55 % des effets totaux de la catastrophe). La variation des flux économiques (perte de production, réduction des chiffres d’affaires, perte d’emploi et de salaires, augmentation des coûts de production, etc.) atteint 3,6 milliards de dollars (équivalant à 45 % du total).

Le logement est sans aucun doute le secteur le plus touché par le séisme compte tenu du fait que les dommages totaux s’élèvent à 2,3 milliards de dollars. Ce chiffre comprend la valeur de la destruction d’unités de logements de différents types et qualités, la valeur des maisons partiellement endommagées et les biens des ménages. Les pertes pour le logement sont estimées à 739 millions de dollars. Le secteur du logement représente donc approximativement 40 % des effets du séisme.

Les autres secteurs, par ordre d’importance décroissante en ce qui concerne les effets subis, sont ceux du commerce (dommages et pertes de 639 millions de dollars, soit 8 % du total), les transports et les bâtiments de l’administration publique (595 millions de dollars chacun) et l’éducation et la santé (avec une moyenne de 6 % du total).

La valeur totale des besoins s’élève à 11,5 milliards de dollars et se répartit comme suit:

• 50 % pour les secteurs sociaux,

• 17 % pour les infrastructures, logement compris,

• 15 % pour l’environnement et la gestion des risques et des désastres.


N.B : L’estimation des besoins a été réalisée comme décrite ci-dessus, à partir de la compilation du travail des huit équipes thématiques du PDNA du Gouvernement haïtien avant la réunion du 31 maras. (Ces estimations n’ont pas encore bénéficié d’un arbitrage, ni d’une priorisation et d’une validation du Gouvernement haïtien.)


CONTEXTE DU 1er FORUM D’AFFAIRES QUÉBEC-HAÏTI POUR LA RECONSTRUCTION D’HAÏTI

Lors de sa dernière visite à Montréal, à l’occasion de sa participation au Colloque historique du GRAHN « Reconstruire Haïti- Horizon 2030 », le Premier ministre Haïtien, M. Jean Max Bellerive a demandé, une fois de plus, l’aide de la diaspora haïtienne dans la reconstruction d’Haïti. Par ailleurs, il « n'a pas hésité à souligner la relation privilégiée qu'entretient son pays avec le Québec. Pour lui, les partenaires qui ont montré leur soutien à Haïti doivent aussi profiter des occasions offertes par la reconstruction. «Les entreprises québécoises doivent prendre leur part du gâteau, car l'aide humanitaire ne dure pas, mais les intérêts, oui », confie-t-il. Le Québec aurait, d'après lui, un rôle à jouer, par exemple dans la construction de logements et d'entreprises ».

Le message du Premier ministre Haïtien semble avoir été entendu par les autorités québécoises puisqu’au début du mois de mai. M. Pierre Arcand, ministre des Relations internationales du Québec a effectué une visite en Haïti. « À son retour, (…) Pierre Arcand, a déclaré que le Québec voulait bénéficier des contrats de reconstruction de la capitale, Port-au-Prince, dévastée par un tremblement de terre le 12 janvier dernier ». (Radio Canada - Reconstruction d'Haïti - Québec veut participer, le 2 mai 2010).

En entrevue à La Presse canadienne, il a déclaré qu'il avait discuté des « mécanismes qui pourraient permettre aux entreprises québécoises » d'obtenir des contrats de reconstruction. (…) Pierre Arcand est le premier ministre du gouvernement Charest à visiter Haïti depuis le tremblement de terre.

Quelques jours après, c’était au tour de M. Lawrence Cannon, ministre canadien des Affaires étrangères et du Commerce international de visiter Haïti et de réitérer l’aide canadienne aux autorités haïtiennes. Il a annoncé l'octroi d'une enveloppe de 2,5 millions de dollars à l'organisme Avocats sans frontières Canada, en plus d'inaugurer une prison dont le Canada a financé la construction au coût de 4,4 millions .

Il est donc clair que la coopération canadienne avec Haïti ne fait que se renforcer depuis le séisme du 12 janvier. Il revient désormais aux Haïtiens tant de l’intérieur que de l’extérieur de s’approprier la reconstruction d’Haïti en partenariat avec les autorités respectives d’Haïti, du Canada et du Québec. La société civile haïtienne doit se montrer active, inventive et initier des projets qui puissent concrétiser et dynamiser le partenariat secteur public-secteur privé encouragé par la Conférence des donateurs le 31 mars dernier à New York. C’est dans cet ordre d’idée qu’Incas Productions en partenariat et sous le Haut Patronage de l’Ambassade d’Haïti au Canada et du Consulat Général d’Haïti à Montréal souhaitent organiser le 1er Forum d’Affaires Québec-Haïti les 15 et 16 octobre prochains à Montréal sous le thème : Québec-Haïti : un partenariat incontournable dans la reconstruction d’Haïti.

Incas Productions en partenariat avec l’Ambassade d’Haïti au Canada et le Consulat Général d’Haïti à Montréal se sont accordés pour promouvoir la refondation économique d’Haïti à travers ce 1er Forum d’Affaires car les autorités haïtiennes ont-elles-mêmes reconnu que, mis à part l’aide humanitaire d’urgence suite au séisme du 12 janvier, la priorité demeure la création d’emplois. Or, l’État haïtien n’est pas en mesure de créer ces emplois seul. C’est bien le secteur privé qui a été et demeure le premier pourvoyeur d’emplois en Haïti. C’est donc se secteur qu’il faut dynamiser et aider à créer des emplois dans un pays où, suite au séisme, le chômage atteint des records, soit près de 90 % selon les déclarations du Premier ministre, M. Jean Max Bellerive au Colloque « Reconstruire Haïti- Horizon 2030 » qui s’est tenu à l’École Polytechnique de l’Université de Montréal les 4 et 5 mars derniers.

« La participation du secteur privé aux efforts de reconstruction sera essentielle au développement du pays. Le secteur privé va contribuer à l'émergence de la classe moyenne, qui, elle, va fournir des possibilités de développement des petites et moyennes entreprises», a dit le ministre Cannon à l'issue d'une visite de trois jours en Haïti, sa première depuis le séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts selon l'ONU. Et qui dit secteur privé dit investissements et occasions d'affaires, notamment pour le Canada, croit M. Cannon. « Il faut réfléchir à la façon dont on peut créer des partenariats qui vont donner lieu à ces liens de confiance et créer des débouchés», a souligné le ministre après un entretien avec des membres de la communauté d'affaires en Haïti. Constatant le manque de capitaux, ces derniers souhaitent que des entreprises canadiennes investissent en Haïti, dont l'économie chancelait bien avant le tremblement de terre.


OBJECTIFS DU FORUM


Les objectifs de ce forum visent principalement à :


• Créer des opportunités d’affaires entre le Québec et Haïti dans le processus de reconstruction de la République d’Haïti;

• Créer et/ou raffermir les liens entre des entreprises haïtiennes et des entreprises québécoises;

• Démontrer que le partenariat secteur public-secteur privé est possible;

• Apporter une contribution concrète de la diaspora haïtienne à la reconstruction d’Haïti en étroite collaboration avec les autorités et entreprises haïtiennes autant que québécoises;

• Créer des opportunités d’emplois en Haïti et au Québec.


Le forum sera l'occasion pour les différents conférenciers et investisseurs :


• de présenter aux participants leurs réflexions, le profil de leurs entreprises;

• de partager leurs propositions concrètes en lien avec la reconstruction d’Haïti;

• de rencontrer leurs collègues et ou collaborateurs tant au Québec qu’en Haïti pour la création d’emplois en Haïti.


CE FORUM EST OUVERT AU PUBLIC. Réservations à l'adresse suivante : info@incasproductions.com

COÛT : $ 50 par une journée, 2 pauses café et buffet inclus ; 85$ pour les 2 journées, pauses café et buffet inclus


N. B : FAITES VOS RÉSERVATIONS AU + VITE CAR IL N'Y A QUE 150 PLACES DE DISPONIBLES !


PROGRAMME PRÉLIMINAIRE ET PROVISOIRE DU FORUM

Le 7 octobre 2010

8h30 à 9hAM – inscriptions

Mots de bienvenue : de 9h30- 10h15

M. Pierre Richard Casimir, Consul Général d’Haïti à Montréal

Mme Nathalie Gissel Ménos, Chargée d’Affaires d’Haïti au Canada,

Discours de la Ministre du Commerce et de l’Industrie d’Haïti,

Discours du Ministre des Relations internationales du Québec, Mme Monique Gagnon Tremblay

10h15 à 10h 45 – pause café

Conférenciers : de 10h45 à 12h45

Hervé Denis, Président de la Chambre de Commerce Haïtiano-canadienne;

Chavannes Jean-Baptiste, Agronome, fondateur et coordinateur du Mouvement Paysans Papaye (MPP). Il a fondé ce Mouvement pour apprendre aux paysans les principes du développement durable. Le MPP est devenu un des mouvements les plus efficaces dans l'histoire de l'agriculture haïtienne et a planté près de 20 millions de sapins et d'arbres fruitiers en Haïti. Il compte plus de 60,000 membres dont 20,000 femmes et 10,000 jeunes. Chavannes Jean-Baptiste est récipiendaire de nombreuses distinctions dont le Prix de la Fondation Goldman pour l'environnement en (2005). Pour les écologistes, ce prix équivaut le Nobel;

Gilbert Gonzalès et Stéphane Jean Pierre respectivement, Vice-président de la compagnie caféière REBO S.A en Haïti et Représentant de REBO S.A à Terrebonne, Québec;

Marcel Gérin et Catherine Gérin respectivement, Président et Vice-présidente de Noir Café dans la ville de Québec. Noir Café est une entreprise familiale fondée en 2007 qui souhaite devenir une référence en tant qu'importateur et distributeur en Amérique du Nord. La mission de NoirCafe.com se veut une recherche des meilleures saveurs de cafés. Son but est d'importer, non seulement du café, mais le savoir-faire, la tradition des maîtres torréfacteurs mondiaux; qu'ils soient de petites ou grandes entreprises, multinationales ou familiales, ce sont les cafés qu'ils ont créés que cette entreprise québécoise veut faire découvrir. Afin de supporter Haïti dans la catastrophe qui a ébranlé le pays, Noircafé.com est fier de contribuer à la relance de l'économie en achetant du café cueilli, lavé, séché et torréfié en Haïti par la coopérative équitable COOPCAB. Pour chaque kilo de Kafé Kreyol vendu Noircafé.com retournera 2$ à des fondations haïtiennes pour le développement d'une agriculture durable.

Questions-réponses : 11h45 à 12h45

12h45- Déjeuner

14h- Reprise des présentations de 14h à 16h30

Guy Lamothe, Directeur général du Centre de facilitation des investissements (CFI);

Luck Mervil, chanteur, activiste et Fondateur de Vilaj Vilaj des villages pour le monde. Vilaj Vilaj est la réalisation de villages modèles qui intègrent les techniques et les technologies les plus récentes de construction, le respect de l'environnement, ainsi que l'amélioration des conditions de vies des humains les plus démunis de la planète. Le premier projet de Vilaj Vilaj a été lancé en Haïti cette année.

Marteen Boute, PDG de Digicel Haïti, le plus important réseau GSM en Haïti et dans la Caraïbes. Depuis son implantation en 2006, cette multinationale a créé 800 emplois directs et 100 000 emplois indirects en Haïti. Une manne si l'on considère que le taux de chômage atteignait 50 % avant le séisme du 12 janvier. Avant l'arrivée de ce quatrième opérateur de télécommunications en Haïti, seulement 3 % de la population avait accès à une ligne téléphonique terrestre et 7 % pouvait s'offrir le cellulaire – un téléphone portable coûtait alors 75 $. Depuis que Digicel fait partie de leur vie, 46 % des Haïtiens ont maintenant accès à son réseau sans fil, qui englobe la quasi-totalité du territoire national. Le prix d'un appareil, lui, a chuté à 22,50 $;

Professeur Samuel Pierre, professeur titulaire au département de génie informatique de l'École Polytechnique de Montréal, où il dirige le Laboratoire de recherche en réseautique et informatique mobile (LARIM). Il est également titulaire de la Chaire de recherche industrielle CRSNG/Ericsson en systèmes réseautiques mobiles de prochaines générations. Il a été été élu à l'Académie Canadienne du Génie où siège moins de 1% des ingénieurs canadiens et il a reçu en 2009 la plus haute distinction du gouvernement du Québec soit, le titre de Chevalier de l'Ordre national du Québec. Il est le fondateur du Groupe de réflexion et d'action pour une Nouvelle Haïti;

16h30 - Questions-réponses

17 h : Clôture de la 1ère journée

******************************************************

Le 8 octobre 2010

8h30 à 9hAM – inscriptions

9h AM – début des présentations

(Les conférenciers seront annoncés prochainement )

12h 45 déjeuner

De 14h à 17h – ateliers sectoriels et « match-making ».

17h- Clôture du Forum et remerciements de Mme Nancy Roc, Directrice Exécutive d’Incas Productions Inc.

N. B: CE PROGRAMME EST PROVISOIRE ET SUJET À CHANGEMENTS. MERCI.


Coordination Québec/ Canada/ Haïti:
Nancy Roc
info@incasproductions.com

UNE INITIATIVE D`INCAS PRODUCTIONS Inc.
Montréal, juin 2010.

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