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![]() Haïti - 12 juillet : Préval, Clinton, Bellerive ce qu’ils ont déclaré 13/07/2010 11:39:39
Le Président Haïtien René Préval « Aujourd'hui, pendant que nous continuons à aider les personnes qui vivent dans les camps, nous voulons lancer officiellement la phase de reconstruction afin de leurs permette de sortir enfin de leurs tentes. L'opération de reconstruction ne sera pas facile, elle va demander beaucoup de moyens financiers avant de reconstruire, il faut d’abord enlever les décombres. Notre plan, dans un premier temps, c'est de retirer 2 millions de mètres cubes sur les 20 millions de mètres cube qui sont dans Port-au-Prince. Retirer ces 2 millions de mètres cubes va coûter 120 millions de dollars américains, pour retiré les 20 millions de mètres cubes cela couterait 1.5 milliards de dollars... C'est beaucoup d'argent, beaucoup d'argent pour l'État haïtien qui n’a récolté que 35 millions de dollars de dons, qui viennent de gens qui ont donnés 43 centimes, un dollar jusqu'au pays qui ont donné un million, cinq millions de dollar. L'État haïtien a en caisse 16 millions de dollars qu'il a reçu en appui budgétaire, il y a peut-être une partie qui est en route et que nous n'avons pas encore reçu. Avec les faibles moyens de l'État et avec la population je lance ce matin l'opération de reconstruction. Nous ne savons pas combien d'argent les ONG ont reçu, cela ne nous regarde pas... Mais nous leur demandons d'appuyer l'État et la population jusqu'à ce que la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) commence à travailler. Si nous regardons la quantité d'argent que cela va prendre pour retirer les décombres, pour réparer les maisons qui peuvent être réparé, pour mettre des T-Schluter nous pensons que c'est à la CIRH de faire cet important travail tellement les coûts sont important. C'est l'occasion de dire merci et de reconnaitre les efforts du gouvernement et de la communauté internationale d'avoir mit la CIRH sur pieds et d'avoir promit d’engager des sommes considérables pour rebâtir Haïti » L’ex Président américain Bill Clinton : Je suis très content aujourd'hui de participer à cette cérémonie qui reconnait les efforts et la contribution de tous ceux qui ont participé aux activités de sauvetage et de récupération depuis le 12 janvier. Je vous remercie aussi de m'avoir désigné pour travailler au coté du Premier Ministre Bellerive, aux ateliers aux travaux de réflexions sur les efforts de reconstruction et je voudrais rappeler, en particulier à mes amis de la presse ici, que l'entité qu'on appelle aujourd'hui la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) et une entité unique, dans le sens elle est composée à 50% d'acteurs de la société haïtienne et de 50% de tous les partenaires internationaux qui ont contribué aux efforts de sauvetage et de redressement d'Haïti, la troisième partie de cette c'est le gouvernement. A tous ceux qui nous disent que l’aide tarde, je leur répondrais que je suis d'accord avec eux, mais laissez moi vous dire ce que je sais en particulier après 30 ans d'expérience dans les travaux post catastrophe naturelle. Si l'on regarde la situation en Asie du Sud-Est après le Tsunami on peut dire qu’en Haïti nous sommes un petit peu plus en avant, Si vous vous rappelez, quand le Tsunami, en Indonésie, a frappé dans une région éloigné de la capitale, Jakarta [la capitale] n'a pas été détruite et le budget de l'Indonésie a permis de contribuer pour 2 milliards de dollars aux efforts de reconstruction. En Haïti, la situation est inédite et à tous ceux qui doute que l'argent sera utilisé à bon escient, laissez moi vous dire que pas une fois le Premier Ministre ou le Président de la République on refusé de rendre transparent toutes les contributions qui ont été faites, à les rendre disponible sur le net et à les assujettir à des audits public. Je vous promet qu'au cours des 7 prochaines semaines à venir, si vous me permettez je prendrais quand même quelque jours pour marier ma fille, mais après ça, je vais m'assurer que notre temps sera consacré à travailler avec les partenaires internationaux pour connaitre leur calendrier de décaissement et les programmes qu'ils vont nous aider à mettre en place au coté du gouvernement haïtien. Nous avons besoin d'experts pour nous aider à travailler dans ce domaine de la reconstruction nous savons que la Banque Mondial, les États-Unis et le Canada nous on fourni des ressources humaines, mais il nous faut continuer à solliciter. Nous espérons obtenir l'assistance d’experts dans divers domaines médecine, éducations etc... qui pourront travailler à nos côtés pour évaluer les besoins. [applaudissemnt] Et je profite pour saluer la grande contribution du peuple cubain en particulier en manière d'efforts de sauvetage et de santé. Laissez moi vous dire que si il y a au moins un sujet sur lequel les États-Unis, Cuba et le Vénézuela sont d'accords c'est qu'il faut aider Haïti. Le Premier Ministre Jean Max Bellerive Merci d'être avec nous pour cette journée qui est un point de transition, un point d'achèvement pratiquement pour ceux qui gèrent les projets. Nous sommes en train de finir ce qui constituait la plus grand responsabilité du gouvernement, la phase d'urgence, elle va bien entendu continuer mais nous rentrons maintenant dans la phase de reconstruction, deux opérations qui seront conduite en simultané. La préoccupation majeure du gouvernement est maintenant la CIRH qui a déjà eu sa première réunion. Une seconde réunion se tiendra dans une dizaine de jours qui nous permettra de présenter des grands projets qui sont à l'intérieur du plan d'action. Ce qui est le plus important aujourd'hui, au delà de tous ce qui a déjà été dit, c'est encore une fois de dire merci, mais surtout de continuer a expliquer ce que nous avons besoin. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui c'est encore plus de coordination, encore plus de dialogue, encore plus d'échange. Le Président a fait un appelle aux ONG en leur disant asseyez-vous avec nous, asseyez-vous avec les partenaires sur le terrain, asseyez-vous avec la CIRH pour que l'on puisse comprendre quelles sont vos capacités, quelle sont les ressources humaines disponibles, quelles sont les ressources financières disponibles afin que nous puissions exécuter ensemble un seul plan de reconstruction en Haïti. Aujourd'hui, nous allons; le président Clinton et moi-même, avoir une séance de préparation à la réunion du 22 juillet. Au centre de nos préoccupations ce sera l'évaluation de ce qui est disponible aujourd'hui et quelle sont les fonds qui peuvent être obtenus. Je m'explique : il y a un plan, certain d'entre vous le connaisse mais peut-être peu de gens comprenne exactement ce qui pourra être obtenu au terme des 18 mois pour que l’on puisse continuer à bénéficier de la confiance de la population. Pour que l'on puisse continuer à expliquer à la population, il nous faut toute de suite comprendre ce qui sera disponible dans 18 mois. HL
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